Première synthèse consacrée aux Enfants d’Horus, dieux incontournables dans le paysage iconographique funéraire dès le début du Nouvel Empire. Protecteurs des viscères d’Osiris, ils se voient aussi confier ceux du défunt qui aspire à associer son devenir à celui du dieu. Les Enfants d’Horus occupent donc une place privilégiée aux côtés du défunt qui souhaite vivre éternellement dans l’au-delà.
L’objectif de cet ouvrage est de présenter, dans un premier temps, chaque Enfant d’Horus individuellement à travers son nom, sa figuration, son costume, ainsi que sa fonction, et les formules qui lui sont associées.
Dans un second temps, l’attention sera portée sur le groupe cohérent qu’ils forment et qui prends place tantôt sur une fleur de lotus, tantôt autour du défunt, tant sur le mobilier funéraire que dans les tombes et les temples.
Cette étude s’appuie sur un catalogue d’attestations issues des temples, des tombes et du mobilier funéraire royal, de nombreux papyrus funéraires ainsi que des tombes privées dont plusieurs sont inédites. Un chapitre entier est consacré à la traduction des légendes qui accompagnent les Enfants d’Horus.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Connaissance de l'Égypte ancienne, 22 (août 2023)
Que nous ont légué les textes des scribes mathématiciens et quelles sont les spécificités de leurs mathématiques ? Les nombreux problèmes et extraits analysés relèvent du corpus mathématique de base datant du Moyen Empire mais également de documents administratifs et de documents plus récents tels les papyri démotiques. Ce que ces textes nous enseignent dépasse parfois le cadre purement mathématique en donnant des indications sur les valeurs marchandes de produits ou services, les montants de certains salaires ou taxes, les prévisions d’un chantier, la construction d’éléments architecturaux, la gestion des récoltes et du bétail ou la fabrication de la bière.
Rigoureusement scientifique, ce livre se veut aussi pédagogique. La plupart des textes égyptiens sont accompagnés d’une copie hiératique et d’une transcription hiéroglyphique et de nombreuses figures illustrent le propos. Au fil des chapitres, le lecteur pourra notamment découvrir une nouvelle cartographie du papyrus Rhind, un aperçu de l’écriture hiératique, une explication des opérations de base et un exposé des systèmes de grandeurs utilisés. Les problèmes d’arithmétique traitent de recherches de quantités inconnues, de calculs de racines carrées, de progressions arithmétiques; les problèmes de géométrie proposent des calculs d’aires, de volumes et d’inclinaisons. En outre, les annexes comprennent un lexique des termes mathématiques rencontrés.
Cette seconde édition est une édition révisée et non revue ou augmentée.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Connaissance de l'Égypte ancienne, 12 (août 2023)
Manuel pour l'apprentissage de l'écriture et de la grammaire égyptienne, en vue de la lecture des textes.
La langue égyptienne ne s’apprend pas sans une assimilation préalable des principaux signes de l’écriture hiéroglyphique. Ce livre offre non seulement une explication du système hiéroglyphique, mais encore et surtout une méthode qui permet de mémoriser les signes les plus importants tout en acquérant le vocabulaire de base.
Cette 4e édition contient 64 séries d'exercices, ainsi que les corrigés correspondants.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Langues et cultures anciennes, 36 (août 2023)
Travail de synthèse original — le premier depuis l’ouvrage d’A. Mekhitarian, « La peinture égyptienne », 1954, qu’il vient compléter — sur l’évolution du style dans les tombes de particuliers à Thèbes, au Nouvel Empire (vers 1539-1077 av. J.-C.).
Parmi les aspects novateurs : parallèles avec l’histoire universelle de la peinture à laquelle la peinture pharaonique appartient ; remise à plat de la datation.
L’étude du style proprement dite est précédée de quelques pistes de réflexion sur le sens et la lecture des images égyptiennes.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Connaissance de l'Égypte ancienne, 21 (février 2023)
Dans le contexte des commémorations de la Grande Guerre et de la bataille de Waterloo, il a paru intéressant de revisiter le thème de la guerre dans l'Égypte ancienne en rassemblant dans ce livre les résultats essentiels des communications présentées à l'Université catholique de Louvain fin 2014 et début 2015.
Les études rassemblées dans ce livre offrent sur le thème une variété d'approches, associant les sources textuelles et iconographiques. Les unes s'emploient à décrire les opérations menées à l'extérieur par les Égyptiens, tant en Nubie qu'au Proche-Orient. Les autres s'intéressent aux armées étrangères qui cherchèrent à s'installer en Égypte, avec succès ou non. Les souverains concernés sont Touthmosis III, Ramsès II, Ramsès III, Piânkhy et Psammétique II. Les villes orientales qui retiennent spécialement l'attention sont Gaza, Megiddo, Beth Shan et Qadech.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Connaissance de l'Égypte ancienne, 20 (mars 2022)
Un narrateur anonyme entreprend de raconter ses aventures en mer Rouge, lorsqu'il fut rejeté après un naufrage sur une île mystérieuse, repère d'un Serpent gigantesque.
Le papyrus n° 1115 du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg est la source unique attestant le récit du Naufragé. Ce texte littéraire du Moyen Empire compte parmi les plus étudiés dans les cours universitaires et associatifs, depuis la première édition publiée en 1906 par Wladimir Golénischeff (1856-1947). L'abondante bibliographie peut donner l'impression que tout a été dit à propos de ce texte réputé bien connu, mais des études récentes permettent de mieux saisir de nos jours le sens de l'œuvre, les clés les plus importantes se situant dans le sens à conférer au terme khénou (col. 3) et dans l'interprétation de Inek pou « C'est moi » (col. 89).
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Collection Textes égyptiens, 2 (septembre 2021)
Cet ouvrage retrace le parcours, depuis 1834, des grands chercheurs et enseignants dans le domaine de l’orientalisme à l’Université de Louvain (Belgique). Citons Jean-Théodore Beelen qui restaure l’enseignement des langues orientales en théologie, son confrère Félix Nève, notamment précurseur de l’indianisme, Charles de Harley, fondateur de la revue Le Muséon et leurs nombreux successeurs.
Le lecteur y découvrira une histoire riche en rebondissements des hommes et de leurs réalisations qui s’inscrivent dans le cadre d’une grande tradition remontant à la fondation du Collège des Trois Langues en 1517.
Un index des noms de personnes citées complète l’ouvrage.
Sous la dir. de Luc Courtois, 484 pages.
Éditeur : Éditions Safran, Bruxelles.
Collection, volume : Collection Histoire, 12 (mai 2021)
[Fr] En 1962, Armand Abel commença à organiser les "Journées" annuelles qui réunissent les membres autour d'un thème intéressant toutes les disciplines de l'orientalisme. La revue Acta Orientalia Belgica en publie les communications. La Société Royale Belge d'Études Orientales (S.R.B.É.O.) accueille en son sein tous les chercheurs spécialistes des diverses disciplines de l'orientalisme : égyptologie, assyriologie, études bibliques, islamologie, indianologie, études extrême-orientales, slavistique, etc. Elle est aussi ouverte aux simples amateurs passionnés par les choses de l'Orient ancien et moderne. Son activité est donc à la fois savante, pluridisciplinaire et tournée vers le grand public cultivé.
[En] In 1962, Armand Abel started to organize the 'Journées', an annual meeting that brings together members to discuss pointed themes concerning Orientalism. The Journal Acta Orientalia Belgica publishes all the communications. The Royal Belgian Society of Oriental Studies welcomes researchers specialized in various disciplines related to Orientalism: Egyptology, Assyriology, Biblical studies, Islamology, Indianology, Far-Eastern studies, Slavistic, etc. The Society is also open to amateurs with deep interest and passion for the Orient, both ancient and modern. Its activities are therefore learning, multi-disciplinary and is geared toward the large cultivated public.
Sous la dir. de Christian Cannuyer et Marianne Michel, xxxi + 387 pages.
Éditeur : Société Royale Belge d'Études Orientales (SRBEO), Bruxelles.
Collection, volume : Acta Orientalia Belgica (AOB) XXXIII (20 mars 2020)
[Fr] Le catalogue raisonné des antiquités égyptiennes de la Faculté des Lettres de l’Université d’Alexandrie a été réalisé en partenariat avec l’Université d’Alexandrie, le Centre d’Études Alexandrines et le Musée royal de Mariemont (Belgique). L’inventaire manuscrit de cette collection compte une numérotation discontinue de 1 à 1437 numéros. Aussi, les éditeurs ont sélectionné près de 620 objets égyptiens limitant la présentation des pièces nubiennes à quelques œuvres représentatives. Chronologiquement, la sélection des œuvres commentées commence à l’époque pré et protodynastique et s’arrête avant l’époque ptolémaïque. N’ont pas été retenus les nombreux silex préhistoriques, les tessons de céramique, les poids ou les objets donnés par le Musée de Khartoum. Une équipe de spécialistes belges a rédigé les notices en français à l’exception de celles qui concernent les collections prédynastiques et protodynastiques ainsi que les vases en pierre, quant à elles, en anglais. Les notices en arabe composées par deux professeurs de la Faculté des Lettres sont originales et complètent les notices en français et en anglais. Les photographies ont été réalisées par les photographes du CEAlex. Le catalogue apporte une contribution majeure à la connaissance de cette collection par la mise à jour de la bibliographie, l’identification de matériaux, en particulier des pierres, l’actualisation des questions de datation. Il met ainsi en lumière une collection archéologique majeure issue de fouilles de l’université d’Alexandrie ainsi que des œuvres mises en dépôt par le Musée égyptien du Caire et un ensemble très complet d’amulettes provenant de donations privées.
Sous la dir. Abdul Wahid, Rania ; Bruwier, Marie-Cécile ; Gauthier, Nicolas ; Haggag, Mona ; 242 pages et 65 planches en couleur.
Éditeur : Editions de Boccard, Paris
Collection, volume : Études Alexandrines 48 (Centre d'Etudes Alexandrines (CEAlex), 2019)
Le Papyrus Westcar conserve l’un des textes majeurs de la littérature de l’Égypte ancienne. Son récit commence au palais du roi Chéops, où des prodiges de magiciens sont contés ou accomplis devant le roi. Il se poursuit à Sakhébou avec la naissance merveilleuse des trois premiers rois de la Ve dynastie.
Alors qu’il est de coutume de considérer le Papyrus Westcar comme une anthologie de contes, cet ouvrage écarte résolument cette approche et argumente en faveur de l’unité que constitue le récit. Il se fonde sur l’hypothèse selon laquelle l’ensemble du récit graviterait autour de la glorification des futurs rois de la Ve dynastie afin d’asseoir leur légitimité au trône. La date de composition du Papyrus Westcar est examinée dans le cadre d’une analyse intertextuelle avec la Prophétie de Néferty.
L’ouvrage inclut une transcription hiéroglyphique du texte du Papyrus Westcar, qui a été mise à jour sur la base des études les plus récentes. Cette transcription, qui met en évidence la structure grammaticale du texte, est accompagnée d’une traduction personnelle et de commentaires philologiques. L’auteur approfondit l’analyse littéraire du Papyrus Westcar en vue d’en donner son interprétation innovante et dûment argumentée. Un lexique des termes égyptiens et une bibliographie concluent l'ouvrage.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Collection Textes égyptiens, 1 (2017)
Catalogue de l'exposition qui s'est déroulée du 21 mai 2016 au 20 novembre 2016.
L’exposition tentera de répondre à ces questions : Qu’est-ce qu’un dieu ? Que cache réellement le mot égyptien désignant un dieu ? Pourquoi choisir de représenter des divinités tantôt humaines, tantôt animales ou hybrides ? Des grands dieux mais aussi des puissances anonymes (ce qui ne veut pas dire inconnues), des forces diffuses aux traits flous, des entités non-identifiées, des dieux objets, des personnifications de concepts – autant de tentatives d’explication métaphorique de l’univers et des phénomènes naturels. Quelle place occupent alors les génies et les démons ? Dans cette lutte entre le Créé organisé et le Chaos, quels rôles jouent-ils ?
Éditeur : Somogy éditions d'art, Paris & Musée royal de Mariemont, Morlanwelz (mai 2016)
Dans le contexte des commémorations de la Grande Guerre et de la bataille de Waterloo, il a paru intéressant de revisiter le thème de la guerre dans l'Égypte ancienne en rassemblant dans ce livre les résultats essentiels des communications présentées à l'Université catholique de Louvain fin 2014 et début 2015.
Les études rassemblées dans ce livre offrent sur le thème une variété d'approches, associant les sources textuelles et iconographiques. Les unes s'emploient à décrire les opérations menées à l'extérieur par les Égyptiens, tant en Nubie qu'au Proche-Orient. Les autres s'intéressent aux armées étrangères qui cherchèrent à s'installer en Égypte, avec succès ou non. Les souverains concernés sont Touthmosis III, Ramsès II, Ramsès III, Piânkhy et Psammétique II. Les villes orientales qui retiennent spécialement l'attention sont Gaza, Megiddo, Beth Shan et Qadech.
Sous la direction de Christina Karlshausen et Claude Obsomer, 300 pages.
Éditeur : Éditions Safran
Collection, volume : Connaissance de l'Égypte ancienne, 17 (mai 2016)